Marie Morel nait à Paris dans une famillle d’artistes. Sa mère Odette Ducarre, est peintre et architecte, son père Robert Morel, écrivain et éditeur. Dès l’enfance, Marie dessine, peint, écrit dans ce terreau familial favorable aux arts ; elle ne s’arrêtera jamais plus. En 1962, la famille part vivre dans un hameau très isolé des Alpes de Haute-Provence « Le Jas », siège de la maison d’édition créée par ses parents. Leur foyer est d’une grande richesse intellectuelle par la qualité de ses rencontres et son ouverture sur l’art, la littérature, la musique. Marie grandit dans ce climat de création, avec un esprit de liberté, tout simplement, et fertilisé par  le  contact direct avec la nature environnante.

A 9 ans, son voyage à la Biennale de peinture à Venise en compagnie de ses parents bouleverse l’existence de Marie qui déclare qu’elle sera peintre en sortant de cette visite. Vers 12 ans,  la musique qui devient une égale passion. Elle joue de la flûte traversière et du piano et par la suite, s’essaye à l’accordéon et la batterie avant de se consacrer au violoncelle.  Le plongeon acrobatique et le ski sont ses loisirs préférés dès que  Marie cesse de peindre ou écrire. Elle entre à l’école nationale du cirque à Paris en même temps qu’elle rejoint le conservatoire de musique, mais si ses parents  lui refusent l’entrée à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de la capitale (« elle avait déjà tout ce qu’il fallait, ils auraient pu l’abîmer ! » disaient-ils) ; Marie continue à peindre et dessiner. Sa première exposition date de 1977. A 20 ans, son travail de peintre  est déjà remarqué. Elle publie en parallèle, une petite revue d’art : « Regard », consacrée aux peintres et aux artistes qu’elle aime.

Elle vit et travaille, depuis 1988, dans un petit village calme et isolé des monts du Valromey.